Wednesday, January 26, 2011

John Thompson "markete" Virtual Instruments

John Thompson, CEO Virtual Instruments
Virtual Instruments (www.virtualinstruments.com), développeur d'une solution d'instrumentation dédiée aux réseaux de stockage FC, a fait sensation hier lors du keynote de l'ExecEvent ici à Palo Alto. John Thompson a commencé par justifier son arrivée chez Virtual Instruments et comme je l'ai indiqué dans un tweet, l'argumentaire était ridicule: ennui à rien faire, golf au début et ensuite pas grand chose, tourné en rond chez lui... Il a fait sourire l'audience, comment un homme avec son parcours peut-il s'ennuyer, participant à plusieurs boards et étant advisor par ailleurs. Un gag ce truc et vous verrez que mon chahut nous a permis d'obtenir la vraie réponse en fin de session. Le reste de la présentation a été bien amené justifiant le besoin d'une surveillance temps-réel de l'environnement, d'une capture de tous les évènements et trames, d'une corrélation des informations collectées sur les serveurs et dans le réseau et c'est vrai que les environnements de serveurs virtuels ont ajouté une vraie complexité. Masquer la complexité et l'environnement c'est bien mais quand une dégradation intervient, trouver la racine du problème demeure un défi gigantesque et VirtualWisdom semble être une solution pertinente pour trouver la cause. Maintenant, elle n'est pas facile à vendre en début de projet car les vendeurs d'infrastructure estiment fortement leur compétence, seuls les projets établis avec au moins 6 mois ou 1 an et des modifications d'environnements et des SLA difficile à maintenir semblent candidats à cette solution. En fin de session, j'ai posé directement la question à John Thompson, l'intérêt d'être 50 dans une salle avec une très grande proximité facilite le contact, comment réagissent les vendeurs de switch ? préconisent-ils la solution ? Ils semblent apprécier la solution leur permettant de ne pas être fragilisé chez l'utilisateur et il favorise le maintient de leurs produits après quelques mois d'utilisation. Donc Virtual Instruments renforce la présence des vendeurs mais ces derniers ne poussent pas la solution, ils sont prêts à l'utiliser ou la recommander quand les soucis de tuning et d’optimisation sont nécessaires. Et puis un commentaire devant toute l'audience pour lui indiquer que je ne comprenais toujours pas son rôle de CEO après être au board de Virtual Instruments après l'arrêt comme CEO chez Symantec pour rester Chairman et vu sa carrière exceptionnelle. Il a répondu honnêtement contrairement au début de la session en indiquant qu'il était arrivé au board comme investisseur avec son propre argent et qu'ensuite le conseil d'administration avait décidé, c'était en Mai 2010, de le nommer CEO. On comprend alors le contrôle souhaité sur la destiné de l'entreprise et des affaires. Et d'ajouter que la société a multiplié par 2 son revenu entre 2008 et 2009 et par 3 entre 2009 et 2010. Très bon résultat mais quand on part de bas, c'est plus facile et sans véritables concurrents. Il termine en indiquant que que l'objectif des 3 prochaines années est très agressif avec une volonté de multiplier encore davantage le revenu. Nous avons donc tous compris pourquoi il avait rejoins VI et comment il en sortira, avec un gros bonus d'ici 2 à 3 ans. Et puis, je n'ai pas résisté après la session à passer 10 minutes en tête-à-tête avec lui pour lui signifier que seul sont dernier argument quand je l'ai chahuté était la bonne réponse car il me l'a confirmé, à 61 ans, pourquoi revenir et se faire ch... avec l'opérationnel. Et puis de confirmer que la solution n'est pas vendue en oem d'où un certain frein à l'adoption, que celle-ci est dédiée à FC mais que la société réfléchit à d'autres extensions. Il a reconnu l'échec en France avec un recrutement foireux. Un super échange où John a confirmé son coté visionnaire et sa vision de l'industrie, finalement abordable, et où j'ai pu lui indiquer ma fierté d'avoir travaillé dans une entreprise qu'il a dirigé. Respect Mr Thompson, vous avez été un des 10 CEO les plus importants de notre industrie lors de cette dernière décennie.
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